Il y a Chapeau, le flic qui se prend pour un super-flic.
Il y a sa fille, Julie-Berthe, étrangement sage et folle pour ses sept ans. Il y a Hippo, l'adolescent schizophrène. Il y a Alcide, le vieil homme, qui pleure la mort de la campagne et déteste les banlieues bétonnées. D'autres encore qui souffrent, rigolent, forniquent. Et il y a le tueur de jeunes mariées : Billy-ze-Kick.Le mystérieux. Qui serait un mythe enfantin si le sang qu'il verse n'était pas réel.
Qui mourra peut-être par égard pour la morale. Mais qui ressuscitera peut-être.
Et il y a Vautrin et son écriture formidable, cousin de Queneau...
« Vautrin écrit noir.
Il écrit black sur black ce que les autres refusent d'écrire ; ou alors qu'ils écrivent blanc sur blanc pour ne pas déranger l'ordre occidental du monde. Vautrin écrit comme on se bat, comme on jure. Forcément ça provoque le bourgeois, ça remue les méninges, ça ouvre les yeux des assis, «noirs de loupes, grêlés, les yeux cerclés de bagues vertes, leurs doigts boulus crispés à leurs fémurs ». Ça secoue aussi violemment les dormeurs, les indifférents, ceux qui toujours préféreront détourner les yeux qu'affronter la bêtise criminelle qui gouverne du nord au sud et de l'est à l'ouest. » Gérard Mordillat
Description:
Il y a Chapeau, le flic qui se prend pour un super-flic.
Il y a sa fille, Julie-Berthe, étrangement sage et folle pour ses sept ans. Il y a Hippo, l'adolescent schizophrène. Il y a Alcide, le vieil homme, qui pleure la mort de la campagne et déteste les banlieues bétonnées. D'autres encore qui souffrent, rigolent, forniquent. Et il y a le tueur de jeunes mariées : Billy-ze-Kick.Le mystérieux. Qui serait un mythe enfantin si le sang qu'il verse n'était pas réel.
Qui mourra peut-être par égard pour la morale. Mais qui ressuscitera peut-être.
Et il y a Vautrin et son écriture formidable, cousin de Queneau...
« Vautrin écrit noir.
Il écrit black sur black ce que les autres refusent d'écrire ; ou alors qu'ils écrivent blanc sur blanc pour ne pas déranger l'ordre occidental du monde. Vautrin écrit comme on se bat, comme on jure. Forcément ça provoque le bourgeois, ça remue les méninges, ça ouvre les yeux des assis, «noirs de loupes, grêlés, les yeux cerclés de bagues vertes, leurs doigts boulus crispés à leurs fémurs ». Ça secoue aussi violemment les dormeurs, les indifférents, ceux qui toujours préféreront détourner les yeux qu'affronter la bêtise criminelle qui gouverne du nord au sud et de l'est à l'ouest. » Gérard Mordillat