Dans Delft la tranquille, chacun envie le sort du riche Karel Klundert, un célibataire merveilleusement servi par sa vieille gouvernante, Mina.
Une fois par mois, Karel se réunit à d’autres quinquagénaires, veufs ou vieux garçons, que rassemble une même tendresse pour les plats bien cuisinés et les vins de qualité, amoureusement choisis. Mais une nuit, une voix désespérée va troubler la belle quiétude de ces égoïstes, la voix d’une femme qui appelle au secours Karel Klundert qu’elle affirme être le père de son enfant. Persuadé qu’il s’agit d’une farce, Karel se moque de cette Karin inconnue jusqu’au moment où il apprend qu’une jeune femme, nommée Karin, s’est noyée après lui avoir téléphoné.
Dès lors, Karel va se battre contre lui-même, contre l’impossible. Il ne connaissait pas Karin et Karin est morte parce qu’il n’avait pas voulu répondre à son appel. Dans Delft, on ne comprend pas, l’opinion se divise : pour ou contre Karel. Mais Albrecht Cornelis, le policier, ne veut pas qu’un homme, pour si riche qu’il soit, puisse tuer impunément, même si ce crime ne tombe pas sous le coup de la loi.
C’est un drame émouvant parce que profondément humain, dans l’atmosphère paisible de la belle ville hollandaise.
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