Les Diablogues, ces
magnifiques petites pièces absurdes écrites pour Paris Inter en 1953 à la
demande de Jean Tardieu, et transposées à la scène en 1975 grâce à Claude
Piéplu.
Depuis, de nombreux
metteurs en scènes et comédiens se sont emparés de ces textes. François Morel
et Jacques Gamblin en 2007, Jean-Michel Ribes en 2009 avec Muriel Robin et Anne
Grégorio. Roland Dubillard a également écrit des opérettes, des poèmes, des
nouvelles…toujours sur le même ton, celui de l’humour, de l’absurde et de la
parodie, jouant avec les mots et la langue française.
Ca commence sur un
rocher émergeant de nulle part. Deux types en costard -cravate plantés là,
prêts à se jeter ensemble dès que le premier aura dit Hop! Mais se jeter quand
finalement? Ils n'arrivent pas à se mettre d'accord ni à être syncro et
finissent par délirer sur ce rocher comme deux acrobates de l'absurde jonglant
au dessus du vide, ces mots leur servant de fil sur lequel ils se raccrochent
avec virtuosité et malice!
Des jeux de mots pris
au pied de la lettre qui transforment les choses et leur donnent un aspect
complètement loufoque, irrésistible!
On reste médusé par le
burlesque de la situation et les joutes verbales que se renvoient les deux
compères, en forme de partie de ping-pong. Deux personnages aussi dissemblables
que bien campés sur leur position.
Il faut se laisser porter au gré de ces mots, abandonnant toute logique et se laisser guider par
ce seul fil où souvent la chute surprend. Car c'est là le plus fort, il y a
tout de même une morale, une vision toujours humaine qui emporte le tout.
Description:
Les Diablogues, ces magnifiques petites pièces absurdes écrites pour Paris Inter en 1953 à la demande de Jean Tardieu, et transposées à la scène en 1975 grâce à Claude Piéplu.
Depuis, de nombreux metteurs en scènes et comédiens se sont emparés de ces textes. François Morel et Jacques Gamblin en 2007, Jean-Michel Ribes en 2009 avec Muriel Robin et Anne Grégorio. Roland Dubillard a également écrit des opérettes, des poèmes, des nouvelles…toujours sur le même ton, celui de l’humour, de l’absurde et de la parodie, jouant avec les mots et la langue française.
Ca commence sur un rocher émergeant de nulle part. Deux types en costard -cravate plantés là, prêts à se jeter ensemble dès que le premier aura dit Hop! Mais se jeter quand finalement? Ils n'arrivent pas à se mettre d'accord ni à être syncro et finissent par délirer sur ce rocher comme deux acrobates de l'absurde jonglant au dessus du vide, ces mots leur servant de fil sur lequel ils se raccrochent avec virtuosité et malice!
Des jeux de mots pris au pied de la lettre qui transforment les choses et leur donnent un aspect complètement loufoque, irrésistible!
On reste médusé par le burlesque de la situation et les joutes verbales que se renvoient les deux compères, en forme de partie de ping-pong. Deux personnages aussi dissemblables que bien campés sur leur position.
Il faut se laisser porter au gré de ces mots, abandonnant toute logique et se laisser guider par ce seul fil où souvent la chute surprend. Car c'est là le plus fort, il y a tout de même une morale, une vision toujours humaine qui emporte le tout.